Empreintes urbaines

Ma démarche se nourrit également de l’observation du milieu anthropique urbain, champ plastique soumis à des contraintes perceptives et spatiales spécifiques au monde contemporain (sentiment d’accélération / rentabilisation du temps, ambiguïté de l’exacerbation identitaire face à des forces de  standardisation...).

Aboutissement d’une pratique artistique de plusieurs années, ma production photographique explore les notions d’identité et de liberté à travers des recherches formelles sur le corps et le monde urbain.

On peut voir d’ailleurs dans la ville un monstrueux  artefact, objet d’un perpétuel désir d’empreintes de la part de l’homme, de la plus modeste (tags, graphes) à la plus technologique (les sous-sol, pénétration en même temps qu’échappée sur l’imaginaire ou les terreurs profondes).

Des sites institutionnels et patrimoniaux, tels les musées, sont également l’occasion d’en révéler l’organisation abstraite qui conditionne la perception du spectateur / usager / consommateur.

Les éléments végétaux, minéraux, liquides et métalliques font l’objet d’un travail esthétisant sur la matière, le noir, ou la couleur : « remise en forme » de l’espace  dans le champ de l’objectif et le cadre du support de la photographie.

Eternel questionnement sur la pertinence de la représentation figurative.